si l’interne consulte en « autonomie » (supervision différée), il doit pouvoir consulter tout seul dans un
bureau (il peut s’agir d’un bureau supplémentaire dans le cabinet si son maître de stage référent
(MSU) consulte en parallèle, ou bien du bureau du MSU et on peut en profiter pour faire des papiers
sur place et intervenir si besoin en cours de CS ou bien débriefer à la fin de chaque CS ou en fin de
1/2 journée, théoriquement le MSU peut aussi ne pas être physiquement sur place mais joignable et
débriefer à la fin). Personnellement, je trouve cette dernière solution moins sécurisante pour
l’interne, surtout pour les jeunes en 2ème ou 3ème année (phase d’approfondissement).
En début de stage, surtout pour les phases d’approfondissement, on fait surtout de la consultation
en supervision directe (on est présent dans le bureau de consultation avec l’interne qui mène la
consultation), c’est indispensable, car dans leur maquette ils ont fait assez peu de rhumato au bout
de 4-5 semestres et pour certains, leurs connaissances en rhumatologie générale sont insuffisantes
en début de semestre…
C’est différent pour les Dr Junior (4ème année) qui sont plus rapidement autonomes et on leur
prévoit assez rapidement des 1/2 journées de consultations en autonomie (supervision différée) dans
un bureau dédié, assez rapidement, même si le programme est allégé… (4-5 consultations).
Voilà, si le rhumato est tout seul avec un bureau unique, il ne sera plus sur place pour les
consultations en autonomie… je pense que c’est mieux s’il y a un autre bureau mais ce n’est pas
obligatoire. Pour nous cela est assez facile car nous sommes un cabinet de 6 et en principe tous les
médecins ne consultent pas ensemble , sauf deux demi-journées, et sur une des ces plages, l’interne
fait l’interventionnel sous scopie avec moi…
Les autres prérequis sont la densito et l’écho sur le terrain de stage, mais les appareils peuvent être
répartis sur plusieurs sites si le terrain est multi-sites.